Dimanche 17 Juillet, Baleveng
(Titou)
On commence la journée par une petite réunion après le PDDM avec le commissaire de district et responsable de la communication des scouts camerounais qui en profite pour faire le point sur le chantier et sur la vie de camp. Juste après, départ pour la messe, nous restons au marché pour manger. On trouve un petit restau « couleur locale » (2 tables au fond, la patronne presque aimable qui vous récite la carte « riz, patates ou nouilles et viande ou poisson ? »…). Les plus courageux et moins sensibles du palais parviennent à finir leur assiette et celles des autres, avant d’aller faire la dernière animation, une grande kermesse. Apres une « petite » attente (devenue habituelle…) , nous commençons l’animation à 15h55, alors qu’elle était prévue à 15h, avec pas des masses de gosses. Apres s’être répartis en ateliers, les gamins commencent à arriver, attirés par la sono. Les ateliers de maquillage, de dessin sur assiettes en carton et de chaise musicale rencontrent un frac succès. Retour au lieu de camp en taxi-brousse où il fallait mieux ne pas voir la route, et être tassé au fond du traffic rongé jusqu’à la moelle. Au volant, le chauffeur est assorti au « taxi » : il conduit bourré, d’une main car il n’a que la moitié de son siège (à 5 devant, il est obligé de le partager avec sa voisine), en regardant la route lorsqu’il a le temps (bah ça prend du temps de draguer sa voisine…), faisant du 4x4 avec son traffic pourri et avec une 20aine de personnes dedans, accélérant à chaque ornière. Et oui ! Tout ça d’un coup ! Même quand on a été pio à bures, on hallucine en voyant ça !!!
(Nico T)
Apres un dîner pour une fois à l’heure (très étonnant), par hasard nous apprenons qu’il y a une soirée, donc le temps d’attraper un pull et nous revoilà dans la traffic. Un bar et une enceinte, voila comment on improvise une boite de nuit à Baleveng. C’est parti pour des heures de « coupé – décalé ». Nico T enflamme le dance-floor pendant que notre chauffeur enchaînait une danse très rapprochée avec son biscuit et sa bière. Apres 2h et un coca, nous estimons qu’il est temps de s’éclipser pour ne pas se retrouver zombie sur le chantier demain matin. La différence entre ce trajet en traffic et les autres se voit sur le taux d’alcoolémie du chauffeur, en constante augmentation.
(Scooby)
Nous roulons doucement sur un petit chemin cahoteux, nous nous remémorons les routes de Savoie en TP3. Les poivrots locaux ont voulu qu’on leur paye un coup « débrouilles-toi, payes moi une bière ! » ; les hommes de tous les continents ont au moins un point commun.
On débarque peu après au lieu de camp, et on va se coucher pour partir d’un bon pied.