« Est-ce qu’on réalise ce qu’on vit ? »
Mercredi 6 juillet, Yaoundé - Baleveng
(Scooby)
La rencontre avec l’Afrique a pris tout son sens: dans le bus, tout semblait normal: places restreintes mais suffisantes, la musique à fond (bonjour les chansons…), jusqu’à ce qu’on nous demande de nous serrer à 5 par rangée. Évidemment avec Thierry, Chouchou et Flo, on a tiré le gros lot ! Qui a pris les traits d’une mama d’un quintal! Le fou rire a été complet quand tout le monde s’est engueulé en riant et s’est serré sans broncher ! Les gens ne sont pas stressés et les problèmes se règlent quasi tout le temps en riant !
(Nico T)
Une fois dans le bus nous sommes partis vers la pompe à essence, joyeux bordel ! Grosse ambiance dans le bus, des Camerounais chantaient des chansons X dans le bus en s’amusant comme des petits fous ! (Excusez du peu : j’ai du changer de stylo. Les « compagnons 2005 » son vraiment trop pourris)
Après une petite heure à ce régime, le bus se mit à ressembler à un grand dortoir et je fus réveillé lors de la pause syndicale du conducteur à mi parcours : arrêt au marché, nous buvons un coup, achetons de la viande sur le marché, mangeons de la pastèque. Comme en plein jour le marché est vivant et animé et pourtant il est plus de 3 heures du matin. Nous repartons après une heure de pause et nous arrivons 3 heures plus tard à Baleveng. Là nous déchargeons le bus (à ma grande déception, il n’y a pas de poules au dessus !). Puis le chef du village (il a 15 femmes), nous propose un petit déjeuner café, brioche et vin rouge (France oblige !) accompagné de Whisky pour les plus courageux à cette heure matinale. Après avoir discuté avec lui nous prenons congé et allons découvrir le lieu du chantier : il y a du pain sur la planche ! Retour au camp, installation des tentes pour les compas, déjeuner, vaisselle puis sieste pour les français.
(Scooby)
Sa majesté Gaston NGUEMENI règne sur les 25000 âmes de son village. On va ensuite voir l’endroit où nous allons dormir pendant 15 jours. C’est l’ancienne propriété du grand père de Stéphane et Christian et de ses 4 femmes. A sa mort les parents sont partis à la ville. Il y a donc 4 maisons de briques rouges perdues au milieu des bananiers. Après ça on a posé les tentes et on a glandé !