Lundi 18 Juillet, Baleveng
(Scooby)
Lever à 6h30 avec Nico T, tout le camp dort encore. On réveille Ghislain, on prépare le feu. Discussion avec Alonso qui émerge et Ernest, qui revient du pain quelques temps après. Le feu met longtemps à faire bouillir l’eau marron ( !). Au final, lever des couleurs à 8h30, petit déjeuner sucré (pour un camerounais moyen, compter 25% lait concentré, 25% sucre et 50% d’eau, ce qui reste raisonnable.). Après une rapide vaisselle, départ au chantier, où le dilemme persiste ; faut-il poser les tôles ou attendre que les parents d’élève envoient le charpentier pour refaire la toiture ? Le bois est arrivé, on saura bientôt. Le midi, nous avons droit aux pâtes au chou. Ca va être la fête au gaz ce soir ! Actuellement, je suis avec Lilou, nous contemplons les pios camerounais qui jouent au foot. L’organisation est marrante à comparer à la notre ; les camps étaient tellement speed quand on était aux pios.
(Nico T)
Apres la désormais traditionnelle sieste de l’après déjeuner, nous repartons péniblement au chantier. Là-bas : Rebouchage timide des trous dans les murs, car certains de ceux-ci servent aux échafaudages ; glande pour beaucoup. Peu avant le départ, on décide de déménager les perches pourries de l’ex-charpente qui jonchent le sol, tandis qu’un autre groupe transporte le tas de sable avec Ghislain, Stéphane, tous deux des travailleurs de force à la brouette, aidés de Titou et Flora au pelletage, J-M, Skool, Chouchou et moi-même (Nico T). Avec ma chance habituelle, j’arrive à détruire le manche d’une pelle. On continue donc avec une seule pelle, tandis que je répare ma connerie. Peu avant le départ, je finis mon œuvre et remmanche la pelle, en détruisant au passage le béton sur lequel je tapais pour remettre le fer en place (c’est vraiment pas mon jour). Quand je finis, tout le monde s’apprête à partir. On repart donc à la maison. Préparation de la bouffe. Repas. Réunion puis dodo.