Cameroun 2005

Compagnons de Bures

 

Mardi 19 Juillet, Baleveng


(Nico T)

Aujourd’hui : bis repetita non placent : je suis de bouffe, pour le deuxième jour consécutif. Grrr !!! Afin d’éviter de partir au chantier avec 1h30 de retard comme hier, je suis motivé ; je me lève donc à 6h00. Vla la motiv’ !! A 6h15 hors de la tente, il y a déjà au moins un pio camerounais qui rentre de son jogging matinal. Ils sont fous ces camerounais ! Fait exceptionnel, le PDDM est prêt à 7h24, ce qui nous laisse 6 minutes pour réunir tout le monde, lever des couleurs, puis passer à table. Malheureusement, ce challenge ne peut être relevé. Nous levons donc les couleurs puis déjeunons avec quelques minutes de retard. Petit dej’ excellent, car pour une fois il y a de tout en abondance : chocolat, café, lait concentré, sucre, eau…

Départ au chantier avec un très léger retard (20 minutes), comparé avec ce que l’on a pu faire auparavant. Sur place, le tas de sable est rapidement déménagé : Titou et moi (Nico T), aidés d’Ernest, chargeons les brouettes de sable, que conduisent Ghislain et Christian. Rapidement, une brouette est détruite, puis réparée tant bien que mal. Parallèlement, peinture des volets pour Flora et Laurence, retouches sur la façade pour Skool, Marie et quelques pionniers camerounais. Après en avoir fini avec notre tas de sable, nous mouillons le sol de la salle, nettoyons toutes les salles de l’école des déchets puis rentrons dans la salle les bancs construits hier matin. Ca a une autre allure désormais : il ne manque que le tableau noir, que l’on cloue au mur aussitôt. Ernest, Chouchou, Titou et moi nous occupons alors de confectionner une table pour le futur professeur qui occupera la salle. Dans toute l’école, il ne reste plus qu’à peindre ou à repeindre les tableaux, et à replacer les fenêtres, que l’on a démontées pour les peindre, dans leurs cadres. Surprise, certaines fenêtres ne trouvent plus chaussure à leur pied, car elles ont été démontées à l’arrache et sans méthode ni réflexion. Chouchou, Christian, Ernest, Titou et moi essayons tant bien que mal de remettre les fenêtres célibataires en place. En vain ! Petites passes de rugby avec une grosse papaye que nous dégustons ensuite. Un pio ramène les pointes pour le charpentier. Retour au camp.

(Titou)

L’après-midi, c’est repos, étant donné que le chantier est déclaré fini. On a fait ce qu’on a pu, et la charpente n’étant pas prête, on ne peut poser les tôles.

Les occupations sont diverses : sieste, cartes, guitare,… Scooby improvise un JDDR (Jeu De Rôles Rapide) pour Skool, Nico et Titou, rejoints ensuite par Stéphane puis Ghislain. Avant le repas, nous faisons le jeu sur Paris que nous avions préparé initialement pour les enfants aux pios et aux camerounais. Victoire des ronds devant les chefs et les carrés. A noter les amusantes versions de la Joconde à l’africaine.

Les pios nous présentent ensuite leurs journaux télévisés par équipe. Nous, français, trouvons ça très drôle, mais l’évaluation de « chef Thierry » nous paraît… brutale ! « Contenu ? C’était nul, vous avez 1,5/5 » !!!! Le mot pédagogie ne doit pas avoir le même sens ici.

Repas du soir : pop corn et plantains frites puis papaye en dessert.

Dodo.