Cameroun 2005

Compagnons de Bures

 

Samedi 30 Juillet, Yaoundé


(Titou)

Réveil à 5h par le coq (j’vais le tuer lui…)

Une partie du groupe (Flo, Titou, Lilou, Zibou et Christian) retournent chez les artisans faire 2-3 dernières emplettes avant de rejoindre les autres pour aller voir sœur Marie-Thérèse.




(Fin du Carnet de Bord, suite rajoutée par Titou le 07/12/05)


On se retrouve donc un peu avant la maison de Sœur Marie-Thérèse, après des courses plus ou moins fructueuses. Nous montons une côte en terre dans 2 voitures, puis nous retrouvons devant une énorme grille en fer dont un homme déverrouille les 2 cadenas qui la ferment. Nous attendons Sœur Marie-Thérèse dans une petite annexe à l’écart de la maison ( maison d’ailleurs bien plus occidentale que ce que nous avons vu auparavant). Elle finit par arriver après quelques parties de cartes (pratiques, ces jeux de poches…), armée d’un sourire éclatant, et suivie d’un homme apportant en plusieurs trajets de quoi ravitailler tout un bataillon : boissons, bananes, pain, jambon, FROMAGE (ça faisait bien longtemps qu’on en avait pas vu, et des vaches qui rit nous suffisent amplement), charcuterie, etc. N’osant pas nous froisser avec notre hôte, nous nous servons en quantité, tout en discutant avec elle. Après un très bon moment passé en sa compagnie, nous prenons congé et regagnons la maison où nous attend sûrement Père Jérôme vu l’heure qu’il est. Par chance, nous avons tellement mangé que nous économisons le temps du repas. Une fois rendus à la maison, nous grimpons dans la camionnette de père Jérôme, puis trajet mémorable d’environ 1h – 1h et ½. Pourtant habitués aux transports camerounais, ce trajet à 7 à l’intérieur d’un pick-up… et 7 à l’extérieur nous amuse, surtout sur la grande route (équivalente locale de nos autoroutes) où le pick-up roule à plus de 100 à l’heure. Une fois arrivée à bon port, et tout noircis par les gaz d’échappement pour ceux qui étaient à l’extérieur, nous visitons le collège construit par père Jérôme et des jeunes qu’ils ont offert à l’Etat pour éviter le départ ou la déscolarisation des jeunes du village. C’est assez impressionnant de voir ce qu’ils ont réussi à faire. Passage par la discothèque, également construite pour/par les jeunes, où nous buvons un coup. Nous retournons ensuite dans le « centre ville » où nous admirons la salle informatique, travail de nos prédécesseurs compas buressois, qui ne compte malheureusement plus qu’un seul PC en état de marche. Après un détour par le presbytère où nous rencontrons les autres prêtres du secteur, nous reprenons la route du retour. Le trajet du retour se fait dans les mêmes conditions, et nous amuse toujours autant (du moins au début). Retour à Yaoundé en chantant des chants camerounais ou des chansons paillardes françaises pour ceux qui sont dans la benne.

Repas du soir, on finit de boucler les sacs pour le départ demain, puis dodo !!